Description du projet

Nuit de plaisir, nuit de fureur, nuit de cauchemars, nuit d’amour. Qu’en reste-il le matin venu ? Philippe Lagarde est parti en quête de traces de ces nuits dans les draps encore chauds, froissés par le mouvement des corps, imprégnés de songes.

Haruspice du monde onirique, c’est dans le lit éventré qu’il scrute le passé. Il met son corps en vibration pour ramener, le temps d’un cliché, cette autre réalité au jour. Ici la photographie joue pleinement son rôle de mémoire et de révélateur.

Au plus près du sujet, à distance intime, à la seule lumière de la fenêtre de la chambre, Philippe Lagarde donne à voir sur la même image ce qui était et ce qu’il en reste, l’absence des corps et la persistance des pensées, la lumière nette du matin et les volutes de la nuit.