D’abord, des images d’illustration bien léchées, passe-partout. Des images commerciales sous contraintes. Du pixel d’élevage, du matériel performant, de la chair à banque d’image.

Ensuite, non, en même temps, des images sauvageonnes ramassées au fil des jours, ou pas, données, prises, sans ordre ni projet. Le téléphone portable comme un filet à papillons, clic, envoyer par MMS, je t’M.

Dans « Allo, t’es où ? », les petites images viennent intrusionner doucement les grandes, donnant ici lumière, là mouvement, ou bien encore. Une femme est rentrée dans l’image et elle a, ou elle va, ou peut-être. Ca change, ça change. Elle pourrait démonter le rien, à force d’à peine exister.

Dans « Ici, dedans. », les grandes images envahissent à leur tour. C’est le retour de la revanche du pixel de qualité. Une femme. Et là ? C’est trop tard, elle est déjà vivante.